Enseignants, directeurs, élèves étaient réunis ce jeudi 16 février 2017 à la bourse du travail à Kaloum. Ils sont venus écouter leur représentant à la négociation avec le Président de la République. Il s’agit d’une restitution en bonne et due forme de la rencontre avec le chef de au sujet de la grève qui secoue le système éducatif guinéen depuis le 6 février dernier.
Selon les négociateurs Aboubacar Soumah, secrétaire général adjoint du bureau exécutif du SLEG, Abdoulaye Camara, président de la commission nationale de négociation, porte-parole de l’inter- centrale les points essentiels qui ont été discutés sont les suivants:
« Remettre les enseignants qui ont été rétrogradé à leur place. Ceux qui sont anciens doivent avoir plus d’argent que les nouveaux. En ce qui concerne le cas des contractuels, le président a demandé que ceux qui ont huit ans de services dans les concessions scolaires soient engagés immédiatement. Pour ceux qui ont moins de huit ans, de les prendre au par cas et voir dans quelle mesure les engager. Mais à condition qu’ils fassent une année de formation avec leur salaire à l’appui »
Poursuivant, le syndicaliste rajoutera, le dernier point. « C’est la valeur monétaire du point d’indice, les 1030 »
Selon lui, le président de la République a dit en ces termes : « Notre protocole d’accord demandait qu’il n’y avait pas d’augmentation après 2015, pour l’instant je ne peux pas augmenter à l’heure qu’il fait » ont-ils déclaré tout à tour.
Enfin le président de la commission de négociation a indiqué ceci: « On a dit que la décision de lever la grève viendra de vous, moi qui suis devant vous, j’ai été mandaté par vous »
Et de poursuivre : « Les camarades ont été fidèles, mais le premier point n’a pas été satisfait et c’est le point nodal de négociation. Et l’inter syndical de l’éducation tient à ce point. Ce qu’on peut vous dire aujourd’hui est qu’on ne lèvera pas la grève tant qu’on n’est pas satisfait, donc la grève continue », a-t-il lancé.
Nantènin Traoré