Les 29 et 30 octobre 2024, le Fonds d’Appui au Développement des Médias (FADEM), en partenariat avec le Centre de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication, organise un atelier destiné aux journalistes guinéens pour lutter contre les discours de haine et l’incitation à la violence. Ce rendez-vous, qui se déroule dans la salle multimédia du ministère de l’Information et de la Communication, vise à sensibiliser et responsabiliser les acteurs des médias, publics et privés, à travers des échanges sur leur rôle en période de tension sociale et politique.

Présidant l’ouverture, le ministre de l’Information, Fana Soumah, a insisté sur l’importance de cette rencontre, qu’il considère comme la finalité d’un programme ambitieux de formation destiné à professionnaliser le secteur médiatique guinéen.

« Cette initiative vise à transformer les journalistes en garant de la cohésion sociale et de l’unité nationale, un objectif cher au Président, le Général Mamadi Doumbouya », a souligné le ministre.

Souleymane Bah, Directeur Général de FADEM, a quant à lui rappelé les défis actuels de la presse guinéenne :

« Nous vivons une transition où la stabilité et l’unité nationale doivent être préservées. Les journalistes ont la mission de trier les informations fiables des fausses, car la responsabilité des médias dépasse largement le cadre de l’emploi ; elle est un service public essentiel. »

Le Directeur Général a poursuivi en détaillant la vision du FADEM pour une presse professionnelle et responsable :

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« Nous travaillons pour une presse guinéenne d’excellence, capable de soutenir les politiques publiques et de contribuer activement à la cohésion nationale. La lutte contre les discours de haine est cruciale pour la stabilité de notre pays. »

Cet atelier signifie que l’état doit donc emmener la presse guinéenne, à résister aux tentations de désinformation et de stigmatisation, en particulier en période de crise. À travers cette formation, les journalistes sont invités à adopter des pratiques éthiques et à rejeter toute forme de discours susceptible de diviser la société guinéenne.

Foulamory Bah

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