A l’instar des femmes des autres localités, celles de Kankan se préparent activement à célébrer la fête du 8 mars dédiée aux femmes. Cette journée est souvent célébrée sur fond de dénonciation des inégalités entre femmes et hommes.
Dans notre série de reportages en prélude de la fête de la gent féminine à Kankan, nous proposons les avis de certaines femmes de l’Administration publique et du secteur privé. Mme Kaba Kadiatou est responsable d’une école privée dénommée « SACKO ET NOUMANDJAN », une école bien construite, duplexe, R+4, située dans le quartier Missira.
Mme Kaba exprime sa joie et sa satisfaction qui l’anime : « En tant que femme, je suis très heureuse parce que déjà c’est le mois tout entier qui est pour la femme et plus précisément pour le 8 mars. Il y a beaucoup de choses qui représentent cette fête à mes yeux, au premier point c’est déjà un honneur pour toutes les femmes du monde entier. En tant que l’une des responsables de l’école, je pense qu’il y a beaucoup de femmes qui sont responsables dans d’autre école aussi et voire même dans les sociétés. Les femmes représentent aujourd’hui 50% dans nos administrations. Tout ce que les hommes peuvent aujourd’hui les femmes aussi le peuvent.››
Pour sa part, Mme Keita Doussou, secrétaire d’administration, officier déléguée de l’état-civil au niveau de la commune urbaine de Kankan, a commencé tout d’abord à remercier le gouvernement d’Alpha Condé pour sa contribution au changement à l’égard des femmes : ‹‹Je remercie le gouvernement qui a eu à changer beaucoup d’impacts [négatifs] qui se trouvaient au niveau des femmes. Mais ceux qui n’ont pas vécu le passé ne peuvent pas le connaître tandis que nous on a eu la chance de voir le passé et nous sommes là devant le présent et surtout d’avoir impliqué les femmes dans les prises de décisions et leur donner les postes de responsabilité qui est un atout. Beaucoup de femmes sont représentées dans la structure gouvernementale.››
Mamadi KABA pour lecourrierdeconakry.com