Le 3ème comité inter parties (CIP) regroupant la CENI, des partenaires techniques et financiers, des partis candidats à la présidentielle du 18 octobre, etc. La Commission électorale nationale indépendante (CENI), à travers les directeurs du département fichier électoral de l’institution, ont dévoilé le nombre d’électeurs pour la prochaine présidentielle.

Selon la CENI, 212 mille 562 doublons ont été détectés et ont été radiés le fichier électoral. C’est le cas aussi des 24 mille 374 mineurs (-18 ans) et 343 électeurs dont les décès ont été déclarés à l’organe de gestion des élections. Ces anomalies écartées, la CENI présente 5 millions 410 mille 89 électeurs.

Mais l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), à travers son vice-président, Aliou Condé, il y a trop de disparités régionales dans le fichier. Il dit ne pas comprendre comment le nombre d’électeurs a atteint 141% à Mandiana en seulement dix ans.

«Ils nous ont dit d’être rassurés qu’ils ont fait du bon travail, mais ce n’est pas leurs déclarations qui vont nous satisfaire. Dans la salle, ils ont déclaré que la préfecture de Mandiana a 203 731 électeurs, alors qu’en 2010, elle avait 84 367 électeurs. Ce qui veut dire qu’en 10 ans,  Mandiana a progressé de 141, 50 %. D’où viennent ces électeurs ? Ou bien  il y a une génération spontanée à Mandiana ? Qu’est-ce qui se passe ? D’où viennent-ils ? S’ils sont venus d’autres régions d’à côté, il faut qu’on sache dans ces régions que le chiffre a baissé parce que c’est un jeu de population. Pourquoi une telle concentration dans la préfecture de Mandiana ? Qu’est-ce qui justifie que les Guinéens se retrouvent massivement du jour au lendemain à Mandiana? C’est le même cas pour la préfecture de Beyla qui est passée de 95 mille électeurs en 2010 à 221 mille électeurs cette année. Ils ont fait un petit effort à ce niveau en ramenant de 221 mille électeurs à 158 205 mille. Tout cela prouve que nous avons des problèmes. »