Le collectif des femmes de l’opposition a annoncé jeudi 25 avril son adhésion au mouvement de lutte contre le 3ème mandat dirigé par le Front national pour la défense de la constitution (FNDC).

C’est au siège du FNDC, à Kipé Dadia, que le collectif des femmes de l’opposition a annoncé qu’il prête allégeance au front composé des leaders politiques, des acteurs de la société civile, des artistes, des syndicats et des citoyens opposés au 3ème mandat.

«Comme son nom l’indique, le FNDC a pour objectif principal la lutte pour la défense de la constitution de notre pays. Nous femmes du front, nous comptons jouer notre partition dans ce combat pour la démocratie en Guinée », a indiqué la porte-parole des femmes, Hadja Maimouna Diallo, également vice-présidente du comité national des femmes de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).

Plus loin, elle affirme que le collectif des femmes du FNDC exige le respect de la Constitution sur laquelle le président Alpha Condé a prêté serment : « Nous femmes du FNDC exigeons le respect inconditionnel de ces dispositions de notre loi suprême. Le citoyen guinéen qui a prêté serment devant le peuple et a juré de respecter et de faire respecter notre constitution est bel et bien le président de la République, M. Alpha Condé. Par conséquent, il aurait dû être aujourd’hui membre du FNDC dont le seul objectif est la défense de la constitution. Nous invitons toutes les bonnes volontés à interpeller le chef de l’Etat à ne pas succomber aux sirènes révisionnistes. »

Pour ces femmes, toute violation des articles 27 et 154 de la constitution constitue un coup d’Etat civil : « […] Au regard de ce qui précède, nous considérons tout citoyen guinéen, qui qu’il soit, ne respectant pas les dispositions des articles 27 et 154 de la constitution comme étant purement et simplement un putschiste dont l’acte sera considéré comme un coup d’Etat civil

Thérèse DIALLO pour lecourrierdeconakry.com