La forge un des corps de métiers autrefois très répandu au Foutah tend à disparaitre. Malgré cette menace, il y a des héritiers qui décidé de sauver l’honneur. Même si les difficultés sont légions, des forgerons gagnent leur vie dans cette activité et demandent le soutien des autorités pour une amélioration de leurs conditions de travail.

A Leydhepol dans le district de Labé dhepere, nous avons été accueillis par Maitre Thierno Mamadou Dian Baldé. Dans cette forge, quatre maitres se sont mis ensemble avec  chacun ses apprentis. Ils travaillent ensemble en toute synergie pour faire vivre le métier.

 « Nombreuses personnes viennent lancer des commandes d’outils. D’autres achètent  nos articles déjà fabriqués. Une chose est sûre, nos clients ne regrettent jamais d’avoir acheté un article car le travail est de bonne qualité. Le prix de nos articles varie entre 20 et 30 mille francs guinéens ». confie  Thierno Mamadou Dian Baldé.

A Sassé, se trouve un maître forgeron riche de plus 60 ans d’expérience. Mr Amadou Sadio Kanté énumère ici quelques difficultés liées à l’obtention du matériel de travail.

« Nous souffrons énormément pour obtenir du matériel, entre autres les tôles, l’acide et l’étain ».

Malgré les difficultés, Maitre Thierno Mamadou Dian Baldé confie que  le métier nourri son Homme même s’il n’attire pas les jeune.

« C’est vrai qu’il y a des difficultés dans le travail, car ils nous arrivent de galérer pour avoir du charbon ou des métaux parfois. Mais nous vivons de cette activité depuis toujours. Pour dire vrai, les jeunes s’intéressent peu au travail du fer car il y a énormément d’effort à fourni ».

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 Les forgeront de ces contrées se sont constitué en collectif pour demander de l’aide aux autorités locales. Cette aide selon eux, aidera à renforcer le métier.

Amadou Sow, correspondant à Labé

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