Le chef de l’opposition gambienne Ousainou Darboe et 18 autres personnes ont été condamnés mercredi à trois ans de prison.

La justice gambienne reproche à M. Darboe et aux autres prévenus d’avoir participé à une manifestation non autorisée, en avril dernier, à Banjul, la capitale.

Ils avaient manifesté contre la mort présumée d’un militant de l’opposition, Solo Sangeng, qui était placé en garde à vue.

L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International a réagi au verdict concernant M. Darboe et les autres prévenus, en affirmant qu’il vient confirmer le recul des droits humains en Gambie.

Les tensions politiques ne cessent de monter dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, à l’approche de l’élection présidentielle prévue en décembre prochain.

Solo Sandeng, lui, avait été arrêté en même temps que d’autres militants, deux jours avant l’arrestation de M. Darboe et des autres prévenus.

Il n’a pas donné signe de vie depuis lors, et Amnesty International affirme qu’il a été tué.

Source: BCC

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