Ce jeudi, lors d’une déclaration à N’zérékoré, le Premier ministre Amadou Oury Bah a affirmé que 2025 serait une année électorale cruciale pour la Guinée. Selon lui, cette année sera marquée par plusieurs événements électoraux majeurs, dont le référendum constitutionnel, les élections locales et la présidentielle. Une annonce qui s’inscrit dans la continuité des engagements du gouvernement, affirmant la volonté de revenir à la normalité démocratique après les années de transition.
C’est au camp Behanzin, de la 4ème région militaire du pays que la Premier Ministre a tenu cette déclaration. Selon Amadou Oury Bah, « L’Année 2025 sera une année électorale. Le référendum constitutionnel, les élections communales, régionales, législatives et présidentielles seront organisés pour restaurer l’ordre constitutionnel ».
Cependant, cette déclaration semble entrer en contradiction avec celle du porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, qui, lors d’une conférence de presse la semaine dernière, avait estimé qu’il serait « impossible » de réaliser toutes les élections prévues en 2025. Cette divergence de discours soulève des interrogations sur la cohérence et la clarté de la communication gouvernementale.
La communication gouvernementale, déjà parfois perçue comme en zigzag, semble ici en décalage, ce qui pourrait semer le doute sur la capacité de l’État à respecter ses engagements. L’année 2025, promise comme un tournant démocratique pour la Guinée, sera sans doute marquée par la nécessité de clarifier ces positions contradictoires pour rassurer les citoyens sur la faisabilité et la crédibilité du processus électoral.
Ainsi, même si les autorités affirment leur volonté d’organiser ces élections, les incohérences dans les messages publics rendent incertaine l’issue de ces projets électoraux. La situation exige une mise au point pour éviter toute confusion et garantir la confiance des Guinéens dans la démarche politique en cours.
Mamady 2 Camara, depuis N’zérékoré