Suite à la relance de la grève le lundi 12 février 2018 sur toute l’étendue du territoire national par le syndicat libre des enseignants-chercheurs de Guinée (SLECG) version Aboubacar Soumah, les cours restent paralyser à Labé.
En plus des manifestations enregistrées le premier jour, les écoles de la commune urbaine sont restées fermées hier mardi et même ce mercredi 14 février 2018 a constaté sur place lecourrierdeconakry.com.
Pour cause, les élèves ont tout simplement boudé les cours en restant à la maison le temps que la crise soit résolue. Tous les collèges et lycée locaux sont restés déserts. Le complexe Bhoundou Gandal était fermé, pas d’élève ni responsable. Le même schéma a été constaté au lycée Hoggo M ‘bouro, à Wouro, Konkola, Daka 1 et 2 pour né cité que ceux-ci.
Diallo Alpha Mamadou Cellou, le secrétaire chargé de la communication du SLECG préfectoral de Labé est au rapport :
« La préfecture de Labé a largement observé le mot d’ordre de grève ; Nous nous en félicitons et nous encourageons les enseignants et enseignantes à la poursuite de la grève jusqu’à la satisfaction de nos revendications légitiment » lance-t-il.
Pierrette Toupou l’inspectrice régionale de l’éducation déplore le fait que les enfants subissent les dommages collatéraux dans ce combat qui ne les concernent guerre :
« Ils réclament bien sûr le droit des enseignants mais après tout il y a aussi le droit des enfants qui est bafoué ; c’est-à-dire le droit à l’éducation. Moi je pense que ce n’est pas les enfants qui doivent payer ce prix-là » dénonce-t-elle.
Bah Djenabou Labé, pour lecourrierdeconakry.com