Ce Lundi 08 octobre 2018 marque le début de la deuxième semaine de la rentrée des classes. Mais la reprise des cours peine toujours a être effective dans la région administrative de Labé à cause de la grève du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG). Une situation saluée par l’antenne locale de ce syndicat mais déploré par les autorités de l’éducation au micro du  courrierdeconakry.com .

Les représentants du SLECG de Aboubacar Soumah qualifient cette situation de victoire : « c’est effectivement satisfaisant. Les professeurs ont répondu à l’appel du général Soumah. Tout est vide et on remercie les enseignants et on les félicite. On a pas dit qu’il faut impérativement 8 millions mais il faut que l’Etat négocié avec le slecg » a laissé entendre Mamadou Oury Labico Diallo le secrétaire administratif de l’antenne locale du SLECG de Labé.

Laye Keita, chef section pédagogique à l’IRE de Labé nous propose aussi son constat : « au niveau du complexe Hoggo M’bouro dans une salle de terminale, le professeur de géographie est en train de tenir son cours avec 9 élèves. Donc, au niveau du collège, on a 7 élèves. Le syndicat est en train de jouer son rôle sur le terrain mais nous aussi nous voulons que l’année ne soit pas perdue. C’est que les élèves et les enseignants n’ont pas répondu à 100 %. Au lycée Wouro, c’est là-bas où le bât blesse. Sur 13 enseignants programmé il n’y avait que deux ; au collège Thyndel aussi sur 8 programmé y avait qu’une seule ; au franco-arabe tous les enseignants programmés sont sur place mais y a pas d’élève. À Konkola, direction 5/5, enseignants 5/13 » soutient-il.

De son coté, madame Pierrete Toupou, l’inspectrice régionale de l’éducation tente de rassurer les parents d’élève : « par endroits il y a des enseignants qui sont absents mais c’est les élèves qui ne sont pas venu. J’entends dire que les parents ont peur ; je ne sais pas de quoi ils ont peur. Ils n’ont qu’à laisser les enfants venir à l’école puisqu’on perd en temps comme ça. On a ouvert les classes depuis le 03 et jusqu’à présent c’est paralysé. On avait grand espoir que les cours allaient commencer aujourd’hui » déclare-t-elle.

Bah Djenabou Labé, pour  lecourrierdeconakry.com