Pendant que les négociations se poursuivent entre le gouvernement et le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) , 7 autres centrales syndicales réunies sous ‘’l unité d’action syndicale’’ viennent d’apporter leur soutien au bureau exécutif du SLECG. C’était ce lundi 5 mars à la maison de la presse de Coléyah.
La COSATREG, L’ONSG, la CGSL, l’UGTG, la CGTG, l’UDTG et la CGFOG ont fait une déclaration commune dans laquelle il demande le renvoi du gouvernement Youla pour son échec à résoudre la crise qui secoue le pays depuis un mois maintenant.
« Nous estimons que le gouvernement a atteint ses limites. Si un gouvernement est incapable de négocier en tant que partenaire privilégié, un conflit social comme celui-là. Donc, nous estimons que la gouvernance est telle qu’aujourd’hui, si c’est un remaniement la solution alors il faut l’envisager immédiatement et nous estimons que pour le moment c’est cela, parce que le gouvernement a fait preuve de médiocrité et d’absence », a déclaré le secrétaire général de la COSATREG, M. Boubacar Biro.
Dans la déclaration, les centrales syndicales condamnent avec la dernière énergie, les velléités de récupération de la portée sociale de la plateforme revendicative du SLECG par des cadres et leaders syndicaux indument présent dans la salle de négociation.
Dans la déclaration, il est noté que l’union partage toutes les peines des élèves et leurs parents et réaffirme sa solidarité agissante et vive reconnaissance au nouveau bureau exécutif national du SLECG qui porte toutes les aspirations et toute la détermination de tous les enseignants indépendamment de leur affiliation respective.
‘’L’unité d’action syndicale’’ salue le début d’apaisement suscité par la rencontre entre le chef de l’Etat et le nouveau bureau exécutif national du SLECG ayant conduit à l’ouverture des négociations avec les vrais représentants du SLECG, dont nul ne saurait mettre en cause l’issu final par des manœuvres dilatoires et menaçantes.
Nantènin Traoré