Conakry, 29 novembre 2024 – Le président de l’Union pour le Mouvement Populaire (UMP), Boubacar Siddighy Diallo, a vivement dénoncé la Radio Télévision Guinéenne (RTG) pour avoir, selon lui, falsifié le contenu de la couverture médiatique de son meeting tenu à Télimélé. Cette accusation a été formulée lors d’une conférence de presse à la Maison de la Presse, marquant la restitution de sa tournée dans la région.

Des accusations de censure et de désinformation

L’ancien député affirme que le reportage diffusé par la RTG lors du journal télévisé ne reflète en rien la réalité de l’événement organisé par sa structure.

« Il n’y avait aucune délégation ministérielle présente. C’était une initiative entièrement organisée par notre structure. Or, la RTG a attribué des titres et des qualités à des personnes absentes tout en censurant ceux qui ont effectivement pris part à l’organisation et aux discours. Le message de notre coordinateur, invité pour s’adresser à la population de Télimélé, n’a pas été diffusé. Rien dans leur reportage ne prouve qu’il s’agissait de notre événement », a déclaré Boubacar Siddighy Diallo.

Le leader de l’UMP accuse le média public d’avoir « falsifié le contenu, perverti l’esprit de l’événement et désinformé les guinéens en toute connaissance de cause ».

Une ligne rouge franchie par la RTG

Pour Boubacar Siddighy Diallo, cette manipulation dépasse le simple choix éditorial. « Nous aurions pu accepter que la RTG prenne un angle différent à partir de nos propos. Mais qu’aucune de nos déclarations ne soit publiée, c’est inacceptable. Ils ont choisi délibérément de réécrire l’événement et de taire notre message au peuple », a-t-il martelé.

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Une éventuelle action judiciaire en vue

Face à ce qu’il qualifie de désinformation flagrante, le président de l’UMP n’exclut pas de saisir les juridictions compétentes pour que justice soit rendue. Cette déclaration rappelle une fois de plus, le manque d’impartialité des médias publics des débats récurrents en Guinée, souvent accusés de servir les intérêts du pouvoir en place.

Un incident qui relance le débat sur la liberté de la presse

Cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage médiatique guinéen, ravivant les questions sur l’éthique et la responsabilité des médias d’État dans la couverture des activités des partis politiques.

Foulamory Bah

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