Suite à l’incendie qui s’est déclaré dans la nuit du samedi au dimanche au grand marché de Madina (Conakry) ; un incendie qui a occasionné d’énormes dégâts matériels ; les commerçants de la ville de Labé ne veulent pas rester en marge de cette actualité. Certains d’entre eux ont voulu exprimer une compassion à l’endroit des milliers de victimes qui se retrouvent de nos jours dans une fâcheuse situation.
Mamadou Tely Bah est l’administrateur général du marché central de Labé : « tous les commerçants sont de nos jours touchés par ce sinistre. Je trouve que ceci est l’expression d’une crise qui frappe à nouveau notre pays, une crise qui va frapper le secteur du commerce. Les commerçants de Labé se rendent à Madina pour s’approvisionner en marchandise pour alimenter leur commerce à Labé ; quand maintenant leurs clients qui sont à Madina ont perdus plus de 350 boutiques dans un incendie, c’est les commerçants de Labé qui vont souffrir car c’est le poumon économique de la Guinée qui est touché » entame-t-il.
Selon lui également, des dispositions sont prises depuis belle lurette pour éviter un tel scénario au marché central de Labé : « ici à Labé on avait déjà pris des dispositions pour couper le courant au niveau du marché central depuis l’année dernière. Il n’y a pas de courant même au niveau des magasins du pourtour du marché, EDG n’alimente pas le marché. C’est des groupes électrogènes qui alimente le marché » précise l’administrateur des lieux.
« Ce qui s’est passé à Madina est vraiment pitoyable. Plus de 300 boutiques partent comme ça en fumée c’est assez grave. Je me demande comment ces victimes vont pouvoir remonter la pente avec une telle situation » affirme Oury Balde, commerçant.
Arrêter devant sa boutique, Boubacar Bah également commerçant renchérit en ces termes : « c’est vraiment terrible ; nous commerçants de Labé avons été surpris par cet incendie qui a tout ravagé sur son passage. On prit Dieu que cela ne se répète plus dans notre pays car cela est un choc pour tout le monde » soutient cet autre.
Bah Djenabou Labé, pour lecourrierdeconakry.com