En cette période de pluies, les populations sont fortement vulnérables aux inondations liées à l’environnement urbain (densité, croissance démographique, urbanisation incontrôlée galopante, imperméabilisation du sol, etc.).

Dans la capitale Conakry, certains quartiers sont inondés d’une année à l’autre, et de manière croissante. Des inondations qui causent d’énormes dégâts. Le constat fait par notre reporter en début de cette semaine révèle entre autres, fermeture des magasins et boutiques par endroits, le ralentissement des véhicules etc.

Selon certains acteurs de l’Environnement, si des stratégies de gestion des inondations existent, celles-ci persistent. Et qu’il est aujourd’hui indispensable de s’interroger sur les capacités des acteurs à gérer et s’adapter à de telles circonstances, ainsi que sur la manière de les renforcer.

En plus des inondations dans certains quartiers de Conakry, certaines routes de l’intérieur du pays sont aussi menacées. C’est le cas de la route Beyla-Sinko via Moussadou. Là, les usagers de cette route lancent un cri de cœur aux autorités afin d’achever les travaux entamés il y’a de cela deux ans sur cette route qui mène à une zone de haute production agricole.

Oumar M’Böh pour lecourrierdeconakry.com

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