Malgré la maladie du Covid-19, le monde célèbre ce 27 septembre la journée internationale du tourisme avec le thème : « Tourisme pour une croissance inclusive ». Comme son nom l’indique, le thème rassembleur de cette année a pour vocation d’unir tous les acteurs pour le développement de ce secteur hyper important pour les économies au niveau national et international.

Contrairement à d’autres pays, la Guinée est pratiquement en marge de cette célébration.  Le département du ministère du Tourisme, de l’Hôtellerie et de l’Artisanat, s’est contenté simplement de faire une déclaration lue à la télévision nationale par le secrétaire général dudit département.

Malheureusement, le monde fête ce lundi la journée du tourisme au moment où la Guinée peine encore à valoriser ses sites touristiques qui valent le détour. Parmi les sites qui attirent les touristes étrangers à visiter le territoire guinéen on a : les chutes du voile de mariée à Kindia, la dame du Mali, la forêt de Tangama à Dalaba, les cascades de Soumba à Dubréka, les îles de Loos de la presqu’île de Kaloum, la plage de Bélair, etc…

En cette période de pandémie, cet événement aurait dû être une occasion pour parler de la relance du secteur du tourisme en Guinée qui, à l’image du secteur culturel, est à l’agonie. Les professionnels du tourisme et de l’hôtellerie ont été très impactés par l’arrêt des activités. A l’instar des mines, de l’agriculture et autres, le tourisme est un levier très important pour le développement d’un pays comme la Guinée, qualifiée de scandale touristique.

Par ailleurs, il faut rappeler que cette journée internationale est célébrée chaque année depuis 1970, date de l’adoption des statuts de l’Organisation mondiale du Tourisme (OMT). Et ce n’est pas la première fois qu’elle n’est pas célébrée en Guinée.

Ibrahima Bah