Les épreuves du Certificat d’Études Élémentaires (CEE), marquant l’entrée en 7e année, ont officiellement débuté ce jeudi 12 juin 2025 sur toute l’étendue du territoire national. À Conakry, c’est la commune de Kaloum qui a accueilli le lancement officiel, au centre d’examen de Tombo II, en présence du ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation, Jean Paul Cedy.

Entouré des autorités éducatives locales, notamment le directeur communal de l’éducation de Kaloum, Ibrahima Yattara, le ministre a salué l’organisation exemplaire du déroulement des épreuves. « Tout est en place. Les enfants sont déjà dans les salles, les encadreurs sont à leur poste. Pas de retard, pas de désordre. C’est ce que nous voulons pour des examens crédibles. »

Le sujet de la première épreuve, axé sur le programme Simandou et les enjeux de santé, a été jugé pertinent par le ministre. « C’est un bon signe que les élèves aient accueilli ce sujet avec le sourire. Cela montre que ce projet structurant s’ancre déjà dans la conscience collective. »

Jean Paul Cedy a profité de l’occasion pour annoncer une réforme progressive de la gestion des examens en Guinée. « À terme, les communes géreront le CEE, les régions le BEPC, et l’État central le baccalauréat. Cette décentralisation renforcera la responsabilité à tous les niveaux. »

Dans la commune de Kaloum, 1 605 candidats dont 807 filles affrontent les épreuves, répartis sur 4 centres d’examen, avec 55 salles. Deux centres ont été délocalisés. À Tombo II, 376 candidats (dont 164 filles) sont encadrés par 26 surveillants, 2 agents de santé et 2 agents de sécurité.

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Le directeur communal Ibrahima Yattara a souligné le mot d’ordre de cette session : responsabilité, rigueur morale et professionnalisme. Il a appelé l’ensemble des acteurs éducatifs à faire preuve d’intégrité pour garantir une évaluation crédible et apaisée.

Ibrahima Foulamory Bah

 

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