Quelques jours après l’incident malheureux dans le Grand Marché de Conakry dans la commune de Matam, un autre incendie est survenu ce jeudi 6 avril au Collège Château d’eau situé dans la commune de Kaloum plus précisément au quartier Almamya en face de la SEG.
Comme d’habitude, cet incendie survenu ce matin est provoqué par un court-circuit dans l’un des bâtiments de l’établissement d’enseignement secondaire. Cet immeuble d’un seul étage était occupé par des familles. Le feu n’a pas touché les autres bâtiments où se trouvent des salles de classes et bureaux.
Bien qu’il n’ y a pas eu de cas morts, mais l’incendie a fait des ravages importants. L’étage a été complètement consumé. Malgré l’arrivée tardive des sapeurs pompiers, tout a été calciné. Rien a été sauvé. Il y a eu d’énormes pertes matériels avec des sommes d’argents considérables, apprend-on.
Au micro de notre reporter, Camara Ali Beni qui est l’un des locataire de cet immeuble témoigne en disant : » C’est aux environs de 6h après la prière que ça commencé. Nous, on était couché à la maison, c’est les gens en revenant de la prière qui nous ont réveillés à travers les cris. Un de mes grands est venu taper ma porte. Je me suis levé précipitamment, j’ai pris la moto pour aller chercher les sapeur pompier. A leur arrivée, le feu avait pris de l’ampleur. Ils ont essayé d’éteindre la lumière pour récupérer les objets mais malheureusement on a pas pu récupérer quelque chose. Tout est parti en fumée, on a tout perdu. On a perdu de l’argent, des documents, nos diplômes et de matériels. Rien n’est sorti… », a-t-il expliqué avant de déplorer les limites des sapeurs pompiers et l’indifférence de l’Électricité de Guinée (EDG) qui ne répond jamais aux appels.
Plus loin, M. Camara lance un appel aux autorités guinéennes: « Les autorités doivent essayer d’améliorer les sapeurs pompiers. Puisse que vu la manière dont ils sont venus ici, ils n’étaient pas bien équipés. Ils avaient du mal à éteindre le feu. On a l’impression qu’ils ont peur d’aller vers le feu, pourtant ils sont formés pour ça. Il faut que l’Etat soit capable de trouver une solution à ce problème recrurent d’incendie qui tue les guinéens… »
Ibrahima Bah