Le mois de mars est dédié à la femme. A cette occasion, notre rédaction locale basée à Kankan est allée rencontrer les femmes regroupées au sein d’une unité semi-industrielle. Celles-ci se battent pour leur autonomisation.

Il s’agit d’une usine de transformation des tubercules de manioc en attiéké à Kankan. Elle est créée le 30 août. Mme Kaba Hadja Fanta, ingénieure statisticienne et consultante internationale sur les statistiques environnementales aux Etats-Unis, explique ses motivations à faire ce genre d’activité : ‹‹Je suis venue à Kankan pour implanter une usine d’attiéké. Cela est partie d’un constat, ici les citoyens consomment beaucoup cet aliment. Donc j’ai eu l’idée de participer et contribuer à diversifier la nourriture dans mon pays en mettant à la disposition des consommateurs un attiéké de qualité en respectant les normes d’hygiène et produire une denrée pour assurer la sécurité alimentaire des populations. Mais aussi lutter contre la faim, la pauvreté en offrant des produits sains et des opportunités d’emplois pour la collectivité notamment les femmes

Parmi tant de bénéfices cités par notre interlocutrice, les cultivateurs et les éleveurs s’en frotteront aussi les mains, car les granulés et les cossettes de manioc constituent une source énergétique dans l’alimentation des animaux.

Mme Kaba Hadja Fanta a aussi rajouté que le personnel de son entreprise a suivi une formation en Côte d’Ivoire : « J’ai envoyé le personnel de mon entreprise à une formation en Côte d’Ivoire, la première dame de la République Ivoirienne a une pareille usine, au retour du personnel un espère était venu voir l’installation de l’usine. ››

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A noter que cette entreprise regroupe en son sein plus d’une vingtaine de femmes employées et six hommes pour une production de trois tonnes d’attiéké par jour.

Mamadi Kaba pour lecourrierdeconakry.com

 

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