L’installation des conseillers communaux a enregistré des perte en vies humaines et d’énormes dégâts matériels dans la Préfecture de Kindia. Suite à ces violences qui ont secoué la ville, l’érudit de Kindia, El hadj Abdoul Wa kil  Allamaly Keita s’est rendu le  mercredi 24 octobre 2018 au chevet de certaines familles victimes.

Il a commencé le périple au quartier Tafory chez la belle-mère  du chef de file de l’opposition  El hadj Cellou Dallein Diallo dont le domicile a été saccagé et plusieurs engins incendiés. Ensuite, ce fut le tour d’Amadou Sow, père de 8 enfants qui a succombé à ses blessures quelques jours après la violence au quartier Mangoya.

L’érudit est allé également rendre visite aux familles victimes de pillages au quartier Gare  et celles du quartier Wondy.

Très touché par les nombreux dégâts partout où il est passé, l’érudit a livré son message en disant ceci: « Je suis venu au nom d’un parti, un parti qui nous a tous rassemblé dans ce monde ici-bas, le parti où nous sommes tous des militants, ce parti n’est rien d’autre que le parti d’Allah le tout puissant, le créateur des cieux. Donc, ni Paul ni Pierre ne m’a envoyé ici. Je suis là par ce que nous disons tous le nom du prophète «  Mohamed paix et salut sur lui. Ce qui vous a arrivé, est insupportable car c’est douloureux. Mais pardonnez,  comme l’islam a recommandé le pardon entre nous les musulmans. Ce qui est aussi arrivé à la famille de Dr Alpha Oumar Diallo,  est arrivé à nous tous car cet homme a consacré tout son savoir à Kindia(…) à cause du tout puissant, je vous implore le pardon mes frères en islam », a-t-il demandé.

Pour garantir la paix, Abdoul Wa kil  Allamaly Keita lance : «  Je demande à tous les Guinéens de laisser l’ethnocentrisme, car en Guinée, aucune ethnie ne dépasse une autre. Un Soussou ne dépasse  pas un Malinké et un Peulh ne dépasse pas un Toma, nous sommes tous des GUINEENS  donc soyons unis et évitons toutes sortes d’amalgame ethniques », a-t-il lancé.

Au cours de cette visite de solidarité, l’érudit a fait des dons symboliques aux différentes familles, dont des sacs de riz pour certains et des feuilles de tôles pour d’autres. Des gestes qui ont moralement réconforté les  victimes.

Mohamed Condé lecourrierdeconacry.com