La crise qui oppose les enseignants et le gouvernement guinéen n’a pas encore trouvé son dénouement. Après l’étape de la capitale Conakry, la fronde semble se réorganiser à l’intérieur pays.

Dans la préfecture de Kindia, les enseignants ont battu le pavé ce lundi 5 Novembre pour protester contre les multiples intimidations dont ils disent  victimes de la part des autorités du système éducatif.

La marche de ces enseignants est parti de la place des martyrs via la direction préfectorale de l’éducation de Kindia (DPE) . Mais elle vite été empêchée par les forces de l’ordre à coup de gaz lacrymogène.

Ces enseignants scandaient des slogans comme : « vive l’école guinéenne ; à bas l’intimidation, à bas Kassory Fofana».

Selon Bah Abdoulaye, conseiller pédagogique, maître formateur et membre du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de guinée (SLECG)  les droits de l’homme ne sont  pas respectés.

« Nous avons déclenché une grève et l’autorité est en branle pour faire échouer ce mouvement sans passer par la voix des négociations. Aujourd’hui il y a eu des salaires gelés. C’est pourquoi, nous avons décidé de nous retrouver à la place des martyrs et d’aller faire un sit-in devant la direction préfectorale de l’éducation. Malheureusement nous avons été interrompu dans notre élan par les forces de l’ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène sur une foule qui était là et qui était en train de manifester son mécontentement. Ils vont nous tuer mais la grève continue tant que le général  Aboubacar Soumah ne se prononce pas autour de cette grève pour dire qu’elle est suspendue » a insisté .

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Au moment où les enseignants grévistes étaient dans la rue pour , les contractuels eux donnaient des cours à certains élèves qui ont répondu présents. s.

Mohamed Condé pour lecourrierdeconakry.com

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