La grève du syndicat libre des enseignants et chercheurs de guinée (SLECG) continue a paralysé le secteur de l’éducation. Comme dans la plupart des préfectures, certaines écoles de la ville de Kindia qui avaient commencé à connaitre l’affluence des élèves comme les lycées 28 septembre, BAMBAN, KENEDEN et le collège TAFORY ont été cadenassées le lundi 29 octobre 2018, rapporte notre reporter régional.

Les salles de classe peinent toujours à rouvrir dans la cité des agrumes. Depuis l’ouverture académique des classes le mercredi 3 octobre 2018, la rentrée n’est toujours pas effective dans plusieurs établissements scolaires de la préfecture de Kindia. Les établissements qui avaient commencé à regroupé les élèves dans 2 ou 3 salles pour des cours ont été eux aussi cadenassés le lundi dernier pour manque d’enseignants. Ceux-ci avaient tenu une réunion le samedi au cours de laquelle lu la « FATIYA » contre les enseignants qualifiés traites qui se permettront de foutre leurs pieds dans les salles de classes. Pour respecter ce pari, ils ont tous brillés par leur absence dans les grands établissements cités, ainsi que les écoles secondaires de la place, a-t-on constaté.

Au Lycée SAMBAYA, l’un des contractuels retrouvé dans la cour explique pourquoi leur établissement est fermé : « je suis là depuis 7h et il est 9h37mn mais jusqu’à présent les classes sont bouclées même les responsables au niveau du collège et le lycée ne sont pas là, vous-voyez, la direction est fermée, c’est du côté de l’école primaire que la direction est-ouverte mais ici même les contractuels ne sont pas présents sauf moi ».

Certains responsables d’établissements privés ont à leur tour libérés les élèves ayant effectué un déplacement pour suivre les cours : «  Bon je ne connais pas ce qui s’est passé dans les autres écoles privés mais nous on n’a vu les parents d’élèves venir chercher leurs enfants en disant que les enseignants ont dans leur réunion du Samedi, dit qu’ils allaient perturber les cours ce lundi à travers des jets de pierres. Donc la direction a obtempérée et relâché tous les autres élèves », justifie Fatoumata Binta Bangoura, du Saint Lucien.

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Pour elle, le remplacement des enseignants titulaires par des contractuels et renforcer la sécurité au sein des établissements scolaires du pays, n’est pas la solution. Ou encore de geler les salaires de tous les enseignants qui observeront la grève.

Selon Fatoumata Binta Bangoura : « pour la bonne marche du système de l’éducation guinéenne il faut passer par le dialogue avec le SLECG. Pour éviter une année blanche, le Gouvernement guinéen doit forcément se concerté avec les syndicalistes pour le dénouement de cette crise qui paralyse le système éducatif de notre pays ».

Mohamed Condé lecourrierdeconakry.com

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