Le gouvernement guinéen en partenariat avec le système des nations notamment Plan Guinée, a célébré ce lundi 11 octobre la journée internationale de la jeune fille sous le thème : « Génération numérique, notre génération ».

Cette célébration qui a eu lieu dans un réceptif hôtelier de Conakry a été marquée par une forte mobilisation des jeunes filles issues des associations et la présence des cadres de l’Etat guinéen ainsi que les partenaires du système des nations.

Dans son intervention de circonstance, la Secrétaire Générale du ministère de l’action sociale et de l’Enfance, Sama Kaba, estime que cette journée doit être une occasion pour lutter contre les violence sur les jeunes filles. A cet effet, elle exige l’abandon de l’excision et du mariage précoce. Sur ce elle préconise une bonne éducation familiale et scolaire de la jeune fille.

C’est dans ce même ordre d’idée que la Directrice Exécutive du Club des Jeunes Filles, Kadiatou Konaté, a invité l’Etat et les partenaires à faire respecter les droits des jeunes filles à travers des actions concrètes et efficaces. « Nous voulons vivre dans u n monde juste et adapté, où on sentira la sécurité et jouir nos droits sans contrainte », a-t-elle plaidé avant de remettre un mémorandum aux autorités compétentes.

Sur la base de thème de cette 10ème édition, Plan Guinée a quand lui mis un accent sur l’accès à l’internet des jeunes filles qui vise à favoriser leur épanouissement.

Selon le Directeur Pays du Plan international Johnson Bien Aimé : « les filles doivent acquérir des compétences en alphabétisation numérique afin de pouvoir naviguer dans les espaces en ligne en toute sécurités et en toute confiance. Il s’agit d’une étape essentielle dans le renforcement de leur résilience à des informations préjudiciables. Mais elles ne sont pas responsables de leur protection contre un monde illégal – au départ, nous devons empêcher la diffusion de fausses informations ».

Ibrahima Bah