Le premier ministre chef du gouvernement, Dr. Bernard Goumou a présidé ce mercredi 3 mai la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse qui a eu lieu au siège de la Haute Autorité de la Communication à Conakry.
Le locataire du palais de la colombe a saisi l’occasion pour mettre en garde les journalistes qui diffament les personnalités publiques notamment le président de la République. Il leur suggère de respecter l’éthique et la déontologie de la profession.
« Nous avons besoins d’informations mais d’informations crédibles et fiables. Les gouvernants que nous sommes apprécient les critiques de la presse mais les critiques doivent être objectives et constructives. C’est cela le professionnalisme dans le traitement de l’information ou dans l’analyse des faits d’actualité.
Le journaliste qui utilise sa plume qui utilise son micro pour dénigrer, pour dépeindre un chef de l’Etat, cela est inacceptable. Notamment, en s’attaquant à sa vie privée à la vie de sa famille cela doit être inacceptable. » a déploré Dr. Goumou.
Poursuivant il insiste sur le respect de la dignité humaine avant de dire ceci : « Un journaliste n’est pas un militant politique, il n’est pas un justicier…il cherche l’objectivité. Oui à la liberté d’informer et non à la liberté de mentir. Non à la diffamation, non à l’incitation, à la violence et à l’incitation à la haine. J’ai espoir que vous allez assurer votre auto-critique pour servir mieux vos auditeurs, téléspectateurs et lecteurs.»
Le premier ministre conclut son intervention en promettant que son gouvernement favorisera la consolidation de la liberté d’expression en Guinée.
« L’Etat va toujours assurer les garanties et une protection nécessaire à l’exercice de votre profession. Je vous assure que nous sommes conscients de la réalité de vos conditions de travail., ensemble nous allons les améliorées. Ne négliger jamais à vous remettre en question à chaque article rédigé ou à chaque émission radio ou télé réalisée. »
Ibrahima Bah