La deuxième journée de la Semaine de la citoyenneté et de la paix (SENACIP) ce jeudi 2 novembre a été marquée à Conakry par des campagnes de sensibilisation sur la citoyenneté et le respect des droits de l’homme dans certains établissements d’enseignement public et privé.

 A l’Université Gamal Abdel Nasser, les échanges entre étudiants, enseignants et organisateurs de la SENACIP ont porté sur le thème « La construction de la Nation à l’épreuve des identités communautaires ».

A l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia, les débats étaient axés sur la thématique « La Citoyenneté au cœur de la construction et la consolidation de l’Etat Nation : Enjeux et Défis », tandis  qu’à Institut supérieur des sciences de l’éducation de Guinée (ISSEG) les discussions portaient sur « Femme et politique dans la construction de la Nation ».

Partout où il est passé, le ministre de l’Unité nationale et de la citoyenneté Khalifa Gassama Diaby a appelé à une prise de conscience et un changement de comportement. Il a invité étudiants et encadreurs, bref tous les citoyens guinéens, à s’inscrire dans le renforcement des acquis démocratiques et civiques.

Le ministre Diaby a rappelé qu’il est temps de mettre la dignité humaine au-dessus de toute autre chose. Et pour lui, cette dignité consiste à poser fièrement et publiquement des actes dont on peut s’en revendiquer et assumer. « Cela est un choix. La dignité commence par le respect de l’autre.

Si on veut être de la Guinée, il faut faire en sorte qu’on soit fier de dire à l’extérieur que mon pays, c’est la Guinée», a-t-il affirmé.

Aux étudiants, le ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté a signifié qu’une Nation forte doit avoir des citoyens qui combattent les clivages ethniques.  Il a appelé à bâtir une société sans violence.

Rappelons que la SENACIP se déroule sur toute l’étendue du territoire guinéen sous le thème : « Le Citoyen dans la construction de la Nation ».

Des forums, caravanes et campagnes de sensibilisation sont prévus.

Selon Khalifa Gassama Diaby les conférences sont organisées dans les établissements primaires, scolaires et supérieurs, privés et publics  parce qu’ils constituent des lieux privilégiés d’échange sur les problématiques essentielles qui concernent le pays.

« Nous avons voulu avec les différents conférenciers, échanger avec ces élèves, étudiants et formateur, pour leur rappeler l’importance de la question du civisme et les inviter à se mobiliser, chacun en faisant face à sa responsabilité et à rendre à cette Nation ce qu’on lui doit », a-t-il conclu.

Par Ougna Elie Camara pour l’AGUIPEL