Après plusieurs reports, la semaine nationale de la citoyenneté et de la paix (SENACIP) a été lancée ce Lundi 17 décembre 2018 sur toute l’étendue du territoire nationale. A Labé, c’est la salle de cérémonie de la mairie qui a servi de cadre pour le lancement officielle de l’opération a constaté sur place la rédaction du courrierdeconakry.com.

Comme il fallait s’y attendre, l’honneur a échu à Mamadou Aliou Laly Diallo, le maire de la commune urbaine de Labé pour souhaiter la cordiale bienvenue à tous : « en ce jour, je vous souhaite toute la bienvenue dans la ville de Labé pour parler de citoyenneté. Je ne vais pas être long car le préfet et le gouverneur seront plus explicites sur le sujet. Mais si nous regardons un peu la physionomie de la salle, nous verrons que toutes les ethnies sont ici réunies et que c’est toutes ces ethnies qui composent les citoyens de la ville de Labé. Donc, il nous revient tous d’avoir un comportement citoyen pour le développement de notre cher nation » a-t-il laissé entendre.

Ensuite El Hadj Safioulaye Bah le préfet de Labé a officiellement lancé l’opération : « la semaine nationale de la citoyenneté est un moment privilégié de réflexion individuelle et collective sur notre contribution à la construction de la nation Guinéenne ; sur notre exigence en matière de devoir à assumer aussi bien vis-à-vis de l’Etat, de la société que de l’autre. Le chemin pour la construction de la nation sera long. Cependant, c’est l’ensemble ou bien tous ensemble que chaque Guinéen doit démontrer sa volonté de faire corps et de bâtir ensemble la nation Guinéenne » déclaré-t-il.

De son coté, Alpha Oumar Baldé le coordinateur régional de l’opération n’a pas manqué de placer ces mots : « pour l’année 2018, la SENACIP traite fondamentalement de l’an 60 de notre indépendance. Il faudrait bien qu’on est la mémoire de ce qui est fait et aussi qu’on réalise ce qui vient pour corriger. Notre souci aujourd’hui c’est comment ramener la paix, c’est comment comprendre l’incivisme. Les gens sont parfois en faute sans savoir qu’ils sont en faute. Il arrive en un lieu, qu’ils s’engagent dans un incivisme par ignorance » rappel-t-il.

Bah Djenabou Labé, pour lecourrierdeconakry.com