Installé à la fin du mois de janvier 2019, le nouveau bureau de l’inter-centrale syndicale CNTG-USTG Moto de Labé semble déterminé à relever le défi à travers un partage équitable des recettes. En un seul mois de gestion, ce bureau a rehaussé les recettes de la mairie à plus de 300 %.

N’ayant jamais excédé 5 millions 250 mille GNF, les recettes mensuelles taxi-moto de la commune urbaine de Labé sont désormais aux environs de 20 millions GNF, selon Thierno Abdourahmane Diallo, le secrétaire général du syndicat taxi moto CNTG : « Notre premier mois de gestion, on a donné 19 000 000 GNF à la commune au compte du mois de février. Sachant qu’ils ne recevaient que 5 millions 250 mille GNF par mois. Nous nous disons que c’est un grand effort qu’on a fourni. Lors du même mois, nos chefs de gares et contrôleurs qui font le travail sur le terrain ont bénéficié d’un pourcentage de 5 millions GNF et nous bureau du syndicat on a eu le reste de l’argent qui s’élevait à 11 millions GNF

Seuls 2 mille 380 taxis-motos se seraient acquittés de leurs taxes qui s’élèveraient à 30 000 GNF par moto et par mois. Ce, alors que sur le terrain les plaques affichent plus de 9 000 taxis-motos en service sur la zone de la commune urbaine de Labé.

A la question de savoir comment se fait-il que même la moitié des motos en service n’a pas payé ses taxes, le secrétaire général du syndicat taxi-moto CNTG parle d’un problème de recensement : « C’est avec 2 380 taxis-motards qu’on a pu mobiliser ces recettes-là. Vous savez, on a un projet de recenser toutes les motos-taxis de Labé, c’est-à-dire reprendre le tout à zéro afin que le secteur soit bien assaini. Actuellement il est difficile, voire impossible de retrouver certains numéros sur le terrain ; le 001, le 002, le 003, … jusqu’à 100, 200, … voilà des plaques qu’on ne retrouve plus. C’est seulement des numéros à partir de 2 000, 3 000, … qu’on retrouve sur le terrain. Il y a des plaques qui ne travaillent plus ou qui sont perdues. Donc avec ça on ne peut avoir un nombre exact de taxis-motos en circulation. Donc voilà pourquoi on veut procéder au recensement » .

Ainsi, le syndicat des taxi-motos de Labé entend sous peu mobiliser les fonds nécessaires afin de procéder à ce recensement qui pourrait, une bonne fois pour toute, assainir le secteur à Labé.

Bah Djenabou Labé, pour lecourrierdeconakry.com