C’est en  substance l’information reçue par la rédaction locale de votre quotidien électronique lecourrierdeconakry.com à Labé.

Après plus d’une semaine d’attente de leur salaire, des enseignants de Labé veulent se faire entendre à travers une manifestation qu’ils projettent de faire dans les prochaines heures à Labé.

Mamadou Niama Blade, le secrétaire général de l’antenne préfectorale du syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée (SLECG)  Labé parle d’un effectif de plus de 300 enseignants concernés rien que dans sa préfecture : « le SLECG leur a demandé de virer les salaires au niveau des banques afin que les enseignants rentrent en possession de leur dû car moi-même je fais partie du lot. Au lieu de ça, ils continuent à parler d’un recensement alors qu’on a compris qu’il y a autre chose derrière cette situation car tous les cadres de la DPE de Labé ont été payés… Entre-temps on nous a dit qu’après la dernière négociation, ils auraient commencé à payer les enseignants du côté de Mamou. Le secrétaire général du SLECG de ce côté vient de m’appeler pour me signifier qu’hier jusqu’à 2 heures, ils étaient en train de payer à Mamou alors que jusqu’à présent rien n’a été fait ici à Labé. Mais on les donne jusqu’à demain, s’ils ne payent pas nous allons convoquer tous les enseignants qui n’ont pas été payé afin qu’on se concerte. À Labé c’est plus de 300 enseignants qui sont concernés » déclare-t-il.

Ayant longtemps attendu, les enseignants de Labé menace de se faire entendre: « les enseignants sont vraiment choqués car bloqués le salaire de quelqu’un après trois mois de vacances s’est compliqué car dans cet intervalle la personne va épuiser ses réserves et se retrouver sans le moindre sou. Sachant que ces enseignants sont tous des responsables de familles vous prouvez imaginé le calvaire. Donc les enseignants sont choqués, ils m’ont appelé car ils voulaient qu’on se retrouve à la bibliothèque préfectorale afin qu’on organise un sit-in à la DPE de Labé. Mais j’ai réussi à les calmer dans l’espoir de donner une chance aux négociations. Mais s’ils ne sont pas payés demain, je ne pourrais plus les retenir » déclare Niama Baldé.

Cette situation vient s’ajouter à la crise liée à l’ouverture de classe occasionnée par la grève du SLECG.

Il faut noter que ce sit-in fait suite à la suspension de salaire de plus de 11 000 enseignants à la fin du mois de septembre.

Bah Djenabou Labé, pour lecourrierdeconakry.com