Contrairement aux années précédentes, les prix des produits de première nécessité ont l’air stable  dans les différents marchés de la commune urbaine de Labé. Du sucre en passant par l’huile jusqu’au riz, le prix d’acquisition garde une stabilité réjouissante a constaté sur place lecourrierdeconakry.com.

Du début du ramadan à ce jour, tout semble se passer dans les règles de l’art.

Diallo Souleymane, commerçant au grand marché de Labé confirme ce constat : « En ce moment, les prix restent stable. Si nous prenons par exemple la mayonnaise Bama, comme il y a rupture en ce moment, les gens vendent à 28 000 GNF alors que certains vont jusqu’à 29 000 GNF. Par contre, le sucre et l’huile ont connu une baisse et voilà pourquoi nous remercions beaucoup les structures qui gèrent ces secteurs. En ce moment, le sucre est vendu entre 280 000 et 290 000 GNF selon la qualité ; alors que le même sac de sucre se négociait entre 300 et 310 000 GNF avant le ramadan. Ceci est valable pour l’huile aussi » explique ce commerçant.

Quant à Alpha Barry, il se félicite également de la stabilité des prix  : « En ce moment les prix restent stable. Le bouillon, la tomate, …le tout reste intact il n’y a pas d’abord d’augmentation et on espère que le prix va baisser de plus comme c’est  le cas avec le sucre dont le prix d’acquisition continue à chuter » affirme-t-il.

Seul bémol, le prix de certains condiments comme le tarot et l’aubergine commence à s’envoler : « aujourd’hui trois gombos sont vendus à 2 000 GNF à Labé. Une première car avant le ramadan le tas de gombo se négociait entre 500 et 600 GNF » déplore Binta Sakho, ménagère rencontrée au marché Yenguéma de Labé.

C’est pourquoi Fanta Souaré tient à lancer cet appel : « Nous nous sommes des vendeuses et notre souhait est que si avant un commerçant pouvait gagner 5 000 GNF sur un produit, qu’il cherche désormais à avoir juste 2 à 3 000 GNF sur le même produit afin de permettre aux musulmans de bien passer cette période de pénitence »

Bah Djenabou Labé, pour lecourrierdeconakry.com