Les textes adoptés  par les députés le 24 février dernier sont entre autres : La loi organique portant attributions, organisation et fonctionnement de la Cour Suprême, la loi organique portant Code électoral et le Code des Collectivités locales révisés.

Cette adoption a eu lieu au cours de l’avant dernière plénière au compte de la session extraordinaire ouverte le 9 février dernier.

Le rapporteur de la Commission des Lois, l’honorable Mamadou Cellou Baldé a dans son discours indiqué, qu’ « au cours des travaux, des corrections juridiques ont été apportées au projets de loi. Egalement, plusieurs questions ont été soulevées, tant sur l’accord politique du 12 octobre 2016, que sur le projet de loi organique modifiant le Code électoral ».

Il a rappelé que pour la mise en œuvre de cet Accord, les parties au dialogue ont invité le parlement guinéen à procéder à la révision du Code électoral au cours de la Session budgétaire de 2016.

« Pour une sortie de crise, l’expérience a montré que partout c’est l’assemblée nationale qui est le lieu de recherche du consensus pour garantir la paix sociale et l’intérêt supérieur de la nation » s’est félicité le parlementaire.

Pour sa part, le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Général Bouréma Condé a dit que le Code des collectivités est ce texte qui permet à la Guinée de faire effectivement valoir la force des collectivités dans la gestion de leur destin.

 Depuis 12 ans selon Boureima Condé, les collectivités et les communes sont en place alors que normalement elles sont de 5 ans. Elles sont dans une position d’illégitimité. Le nouveau Code de collectivité et le nouveau Code électoral vont permettre de corriger toutes ces anomalies.

« … Et finalement permettre à notre pays d’être sur une bonne marche de gestion collective et participative de la destinée de nos régions d’abord à travers les conseils régionaux, de nos communes ensuite à travers les Communes Rurales (CR) et les Communes Urbaines (CU).

Marie Lisette THIAM