Près d’une cinquantaine de guinéens a foulé le sol de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré ce 1er mars 2023 à 19h 40 comme annoncé par le ministère des affaire étrangères, de l’intégration africaine et des guinéens établis à l’étranger, Dr Morissanda Kouyaté.
En première ligne pour les accueillir, le Colonel Mamadi Doumbouya et son premier ministre Bernard Goumou. Un geste symbolique pour réconforter ces guinéens qui ont accepté de retourner volontaire au bercail.
Depuis mardi, le ministre Dr Morissanda Kouyaté était en Tunisie avec son équipe à bord d’un aéronef sur instruction du président de la transition pour aller chercher les ressortissants guinéens en détresse et qui veulent rentrer.
Sur le tarmac de l’aéroport AST le président de la transition et son premier ministre étaient accompagnés de plusieurs membres du gouvernement.
A cet effet, le ministre Morissanda Kouyaté s’est exprimé au micro de nos confrères de Mosaique Guinée pour faire le compte rendu de sa mission en Tunisie
« Le parcours a été poignant, nous sommes allés, nous avons rencontré nos compatriotes qui étaient en détresse et qui avaient presque perdu espoir. Depuis que nous sommes arrivés hier, nous avons passé presque la nuit avec eux. Je dois vous dire que c’est avec le cœur serré que nous les avons rencontrés parce que les conditions étaient dures. Certains avaient perdu espoir. Je suis allé rencontrer les autorités tunisiennes et j’ai pu rassembler nos compatriotes. Le premier convoi qui est arrivé est un convoi de 49 personnes. Nous avons pu mettre ensemble 131 guinéens. 49 ont pu venir, il reste 81. Le pont aérien va continuer parce qu’il y en a qui sont à Sfax, il y en a qui sont dans d’autres villes. Au fur et à mesure qu’ils vont venir, ils seront rapatriés. Je suis très heureux et très ému d’avoir accompli cette mission. On va les loger à l’hôtel et à partir de demain, au fur et à mesure qu’ils vont retourner leurs familles, ils pourront aller. Ceux qui sont venus et ceux qui sont restés là-bas, chacun a reçu une enveloppe symbolique, mais on continue à les couvrir. Ceux qui tombent aussi dans le cadre de l’OIM, nous allons voir ça aussi avec l’OIM ».
Le Courrier de Conakry