Lorsqu’en 1990 la guerre civile a éclaté au Libéria, ensuite en Sierra-Léone plus tard, puis en Côte-d’Ivoire après, la Guinée n’a pas été à l’abri des conséquences des tragédies qui s’en sont suivies : vagues successives de déplacés de guerre avec leurs cortèges d’épiphénomènes indissociables des cohabitations non désirées et factices.

Un peu après, c’est la Guinée qui est elle-même victime d’agression rebelle le long de ses frontières au Sud du pays. Dieu soit loué, de toutes les opérations de rebellions en Afrique, la seule que l’histoire retient comme vaincue et réprimée jusqu’à son dernier retranchement.

Cette ‘’orgie’’ de victoire n’a malheureusement pas conforté le sens du patriotisme chez les citoyens au fil des ans, par le simple fait de l’émergence d’une cohorte de politiciens qui n’ont de cesse à cultiver la division sociale en Guinée.

Un leadership à la communautariste qui ressemblerait à ce qu’on pourrait appeler LEAD DEER AND SHEEP en anglais, traduisez ‘’Tête de Biche et de Mouton’’, qui prend le peuple pour des brebis.

Les effets induits des meetings et autres déclarations dans les médias sont, de nos jours, plus pernicieux que tout le banditisme qu’a entrainé l’arrivée massive de refugiés dans notre pays à partir des années 90.

De jour en jour, le guinéen change de façon inexplicable, non seulement dans le ton, mais aussi dans le comportement, éloignant ainsi la société des normes d’éthiques et de vertus reconnues par la citoyenneté. Ceci, encouragé par ceux-là même qui devaient être des repères de bon exemple, en première ligne les politiques.

Les bonnes consciences en ont assez de ces discours dithyrambiques, dont le Leadership use aux travers des réunions hebdomadaires de Partis, pour se faire une aura dans l’arène politique. A la place des propos va-t-en-guerre, il serait judicieux de proposer à ce peuple, qui n’a que trop souffert, des stratégies de lutte contre la pauvreté.

Les souffrances du Peuple sont dues, à un certain manque de vision de ceux qui répondent du nom du peuple. Mais chemin faisant, qui de ceux qui tiennent le gouvernail, à des instances suprêmes, vit dans la précarité ? Nos dirigeants sont tous des riches. Le salut, est de distiller par leur leadership, l’arôme du bonheur par des actions porteuses de valeur ajoutée.

Sinon, le peuple aussi prendra certaines têtes, comme des LEED, ressemblant à celles de la biche et du mouton à la fois, signe d’une crise de confiance dans le leadership en Guinée.

Source:AGP GUINEE