Plus rien ne va plus entre les représentants de la tutelle et la jeunesse de la sous-préfecture de Thiaguel Bori depuis quelques temps. Une affaire de partage des recettes mobilisées dans les différentes activités de la jeunesse serait le nœud gordien du problème, a appris la rédaction locale de votre quotidien électronique lecourrierdeconakry.com.

Mamadou Madina Diallo, le nouveau délégué sous-préfectoral de la jeunesse (DSPJ) de Thiaguel Bori, tente de camper le problème à l’aune de son regard : « On a un sérieux problème ici. La jeunesse et les autorités locales n’arrivent pas à se comprendre par rapport au problème de DSPJ. Ils ont organisé une élection et j’ai remporté. Mais contre toute attente le sous-préfet n’a pas été consentant du choix porté sur ma personne. Donc on est sur ce problème. Ainsi, à sa prise de service, la nouvelle équipe communale nous a demandé de nous retrouver nous jeunes en groupement mais cela n’a pas été possible parce que c’est le DSPJ qui est le pont entre l’autorité et la jeunesse ».

Plus explicite, Mamadou Yacine Diallo, jeune leader parle lui d’un problème d’argent: « Tant que le DSPJ n’est pas en poste, il n’y aura pas de match de football ici à Thiaguel Bori. En un mois de service, le DSPJ a encaissé 15 millions. Une recette sans précédent à Thiaguel Bori. Maintenant avec cette recette, comme l’autorité a compris que le DSPJ préfère investir cet argent dans les infrastructures de jeunesse au lieu de leur donner une partie comme il est de coutume, ils ont décidé que cette équipe de jeunesse ne peut rester en poste ».

Interpellé par lecourrierdeconakry.com, Bakary Touré, le sous-préfet de Thiaguel Bori, est resté droit dans ses bottes : « En fait, le DSPJ n’est pas un service politique ou communal. Les gens ne peuvent pas installer un bureau de la sous-préfecture par voie électorale. Donc j’ai signalé à la direction préfectorale de la jeunesse l’inefficacité de la DSPJ de Thiaguel Bori. J’ai dit qu’ils ne peuvent pas faire élire un bureau par dérogation des principes et règles de la nation

Des risques de manifestation ne sont pas à écarter dans les prochains jours au niveau de cette commune rurale de la préfecture de Lélouma où la solution au problème peine à être trouvée.

Bah Djenabou Labé, pour lecourrierdeconakry.com