L’installation du conseil municipal de la commune rurale de N’Zoo située à environ 40 km du centre-ville de Lola a été émaillée de violents affrontements.

Ces affrontements entre les militants du RPG et ceux de l’UPG ont causé plusieurs dégâts matériels et ont suivi par de nombreuses arrestations.

Selon notre confrère Lambert Lizio de la Radio Espace Forêt : « Au cours de ces affrontements des édifices publics ont été incendiés notamment la tribune et la maison des jeunes ont été saccagées, le bloc administratif, la mairie et la moto du secrétaire communautaire  incendiés ».

Des arrestations, il y en a eu également le lendemain et les jours qui ont suivis. A en croire la même source, ce sont au total, 54 personnes dont 44 femmes la plupart des responsables politiques. Ils ont été transférés à la gendarmerie départementale de Lola où ils sont actuellement détenus.

Sur les circonstances de l’arrestation des 44 femmes, notre source précise: << le jour de l’affrontement, quand on a arrêté des hommes il y’a des femmes qui se sont levées pour demander leur libération. C’est ainsi qu’elles ont décidé de se rendre à la gendarmerie. Arrivées dans les locaux du poste de gendarmerie de N’Zoo, elles ont été arrêtées transférées à la gendarmerie départementale de Lola >>.

Une femme citée par le reporter affirme que certaines d’entre elles ont été frappées par les agents de la gendarmerie lors de leur arrestation : « Ces femmes sont venues à Lola à moitié nues, les seins exposés et les pieds nus. On les a frappé avant de les envoyer ».

L’installation des exécutifs communaux a entraîné plusieurs violences à travers le pays. Au niveau de la préfecture de Lola, ce sont les sous-préfectures de N’Zoo et de Guéasso qui ont connu ces scénarios.

Pour le cas de Guéasso, les militants RPG étaient opposés à ceux du Bloc Libéral.

                           Mamady 2 Camara, correspondant à N’Zérékoré