Les responsables de l’Orphelinat le Bon Samaritain sis à Enco 5, dans la Commune de Ratoma ont sollicité auprès du Président de l’Assemblée nationale, honorable Claude Kory Kondiano une assistance pour surmonter les difficultés financières et infrastructurelles de leur centre. Ils ont fait cette demande le week-end dernier à l’occasion d’un don de vivres qu’ils ont bénéficié de la part d’une organisation non gouvernementale (JCI).

C’est Leno Tamba Antoine qui a au nom de ses collègues qui a lancé le cri de cœur de l’Orphelinat : « ici nous avons 27 enfants que nous encadrons dont 16 garçons et 11 filles. Ils sont issus de trois groupes à savoir, les orphelins, ceux abandonnés et les enfants déshérités, cet orphelinat a été créé en 1998 par notre maman, madame Elène Diallo pédiatre de formation qui avait pour mission principale, assister les femmes veuves et en situation difficile à entretenir et à éduquer leurs enfants ».

Selon Leno Tamba Antoine, leur maman qui est la fondatrice est décédée le 27 Avril 2016, un décès qui a paralysé le fonctionnement normal de l’orphelinat : « c’est ce qui nous a contraint d’ailleurs à quitter le quartier Bambeto pour Enco 5, parce qu’on n’a pas assez de moyens et même là où nous sommes actuellement, la location de ce bâtiment nous coute très chère », a expliqué Leno Tamba Antoine.

C’est raison pour laquelle, il sollicite auprès du gouvernement, aux personnes de bonnes volontés mais aussi et surtout au Président de l’Assemblée nationale, l’honorable Claude Kory Kondiano de soutenir ce centre : « depuis septembre 2017 nous sommes en l’occasion dans un bâtiment à Enco 5, où nous payons la location et je saisis l’occasion pour lancer un appel pathétique aux autorités à tous les niveaux et particulièrement au Président de l’Assemblée nationale, l’honorable Claude Kory Kondiano d’aider l’orphelinat le Bon Samaritain. Nous rappelons à monsieur le Président de l’Assemblée que nous sommes voisin au quartier Korodou dans la Préfecture de Kissidougou. Donc, nous sollicitons son aide à l’orphelinat qui traverse des moments difficiles actuellement ; sinon nous disposons de quatre (4) parcelles à Coyah mais nous n’avons pas les moyens pour construire », a-t-il plaidé.

En attendant que le message ne tombe dans de bonnes oreilles, les filles et fils de la fondatrice s’activent pour pérenniser l’œuvre de leur défunte mère.

Oumar M’Böh pour lecourrierdeconakry.com