L’opposition républicaine au sortir d’une rencontre ce vendredi 13 juillet 2018, annoncé une nouvelle manifestation le jeudi 19 juillet 2018 à Conakry. La réunion a eu lieu au quartier général de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) sis à la CBG.

Le président de l’UFDG et chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo a expliqué les raisons de leur décision : « Au niveau politique, il y’a l’application de l’accord politique du 12 octobre 2016 et puis il y’a les recommandations formulées dans le communiqué qui a sanctionné la rencontre du chef de file et du président de la république le 2 avril dernier. Sur ces questions-là, naturellement, il n’y a pas eu de progrès. Il n’y a eu aucune assistance qui a été mise en place pour les victimes et aucune enquête sérieuse n’a été déclenchée. Et l’opposition continue de faire l’objet de harcèlement judiciaire. Donc nous avons estimé qu’il y a là un manque de volonté politique d’aller de l’avant, même si on se réjouit de l’adoption de la nouvelle loi sur la CENI d’une part et d’autre part de l’acceptation finalement de notre revendication qui consistait à confier l’audit et l’assainissement du fichier électoral à 3 institutions en l’occurrence l’UE, les Nations Unies et L’OIF, au lieu d’une seule institution, comme le souhaitait le Président de la République », a-t-il révélé.

C’est pour toutes ces raisons dira-t-il que : « Nous avons donc décidé d’organiser une manifestation le jeudi prochain, si d’ici là il n’y a aucun progrès dans le règlement du contentieux électoral et dans la libération de nos prisonniers, ainsi que dans la mise en place de l’assistance financière prévue pour les victimes des violences politiques ».

Cette réunion de l’opposition intervient au lendemain d’une marche des acteurs de la société civile qui protestaient contre l’augmentation du prix du carburant  la pompe. Cellou Dalein Diallo, s’est aussi exprimé sur cette question : « Nous avons noté que les citoyens se sont massivement mobilisés pour protester contre la hausse du prix du carburant. Et, nous avons estimé que ces manifestations de la part des citoyens étaient légitimes, dans la mesure où cette augmentation n’était pas juste et dans la mesure, comme on l’a dit dans le passé, le gouvernement après avoir fait adopter le principe de la flexibilité, n’a pas voulu l’appliquer lorsque les cours du brut baisaient ».

Oumar M’Böh pour lecourrierdeconakry.com

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