Ce vendredi 13 septembre 2024, Conakry a été le théâtre d’une rencontre cruciale entre le procureur général près la cour d’appel,
Fallou Doumbouya, et plusieurs acteurs majeurs de la sécurité et de la
gouvernance, dont les présidents des délégations spéciales et les chefs des parquets d’instances du Grand Conakry. L’objectif principal de cette réunion était de faire le point sur la montée en flèche de l’insécurité qui pèse sur les citoyens de la capitale.

Le procureur général a profité de l’occasion pour tirer la sonnette d’alarme face à la hausse inquiétante de la criminalité, notamment
alimentée par la consommation de drogues dans des zones sensibles telles que les abords des débarcadères, le littoral, les marchés et les motels.

« Nous avons constaté une recrudescence de la criminalité liée à la drogue dans divers endroits stratégiques de la ville, comme
les maisons abandonnées et les points de vente clandestins. La législation guinéenne est pourtant claire sur ces questions, et il est
temps de renforcer son application », a déclaré Fallou Doumbouya, avant d’appeler à des actions concrètes.
Les forces de défense et de sécurité ont été sollicitées pour dresser une cartographie précise des zones à risque, afin de mieux orienter la lutte contre ce fléau.

De son côté, la gouverneure de Conakry, Mahawa Sylla, a insisté sur l’urgence d’une collaboration entre tous les acteurs concernés. Elle a plaidé pour des efforts concertés afin d’identifier les racines du problème et d’apporter des solutions adaptées.

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« Aujourd’hui, les habitants de Conakry aspirent à plus de tranquillité. Cette quiétude
ne pourra être garantie que par un engagement collectif », a-t-elle affirmé, appelant à un front uni pour endiguer l’insécurité.

Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com

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