Répondant à la convocation de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) de ce mercredi 20 juillet 2022, le président directeur général du groupe FUTURELEC HOLDING SA a répondu favorablement à la convocation. Si des informations avaient déjà filtré dans la presse et sur les réseaux sociaux qu’il est mis sous contrôle judiciaire, El Hadj Mamadou Sylla dément cette information et apporte des précisions sur son entretien avec le juge d’instruction de la CRIEF.

Invité dans l’émission Mirador de FIM FM de ce jeudi 21 juillet 2022, le leader politique guinéen, président du parti Union Démocratique de Guinée (UDG), El Hadj Mamadou Sylla est revenu sur ses différentes conversations avec le juge d’instruction de la Cour.

« On me dit, le procureur vous accuse d’avoir acheté un avion. Ils ont dit que j’ai aidé les gens à soustraire l’argent comme Cellou Dalein Diallo, Cheikh Camara et Ibrahima Camara. Alors puisque je les ai aidé, ils sont où ces principaux. Ces principaux ne sont pas là à date. Et moi je me considère comme témoin dans cette affaire si je suis acheteur. Donc si les principaux ne sont pas là, je ne sais pas comment encore, on peut dire s’il y a vole, le voleur n’est pas là, on convoque l’acheteur avant le voleur. Alors c’était préétabli ces accusations là, le juge enfin a dit:  » On vous inculpe dans le dossier, vous n’êtes pas coupable jusqu’à maintenant, mais, nous par rapport à la déclaration du procureur sur les accusations qu’il a porté sur vous là, on vous maintient sur ce statut en attendant qu’il voit les principaux personnages où bien le jugement soit là. » Après ils m’ont dit :  »Vous allez donner deux de vos numéros de téléphones mais si vous devez les changer, il faut que vous nous le disiez. Vous êtes domiciliés à Dixinn, si vous voulez déménager pour un autre quartier de Conakry, il faut nous dire. » Voilà c’est les deux trucs qui ont été retenus » a expliqué l’ancien chef de file de l’opposition sous le régime de l’ancien président Alpha Condé.

S’agissant s’il a été placé sous contrôle judiciaire l’exigeant de passer à intervalle régulier a la CRIEF, l’ex président du patronat guinéen précise qu’il n’a jamais été question de cela. « Jamais! C’est pourquoi, j’ai dit, les gens n’ont qu’à cesser d’envenimer les choses pour rien. En précisant, j’ai dit au juge, quand est-ce que je dois venir ? J’ai dit en tout cas je suis à votre disposition à chaque fois que vous avez besoin de moi. J’ai dit à quand maintenant la prochaine? Il m’a dit de partir s’ils auront besoin de moi, ils vont me faire signe. Ils n’ont jamais dit « viens demain ou après-demain, une semaine comme j’entends les gens dire autre. Les gens n’ont qu’à cesser. S’ils veulent avoir des informations, ils n’ont qu’à aller à la source voir le dossier comme ils en ont la possibilité de le voir afin de dire exactement ce qui est dedans. » a conseillé l’opérateur économique El Hadj Mamadou Sylla.

ibrahima Foulamory Bah