Les populations de la sous-préfecture de Siramana, relevant de la préfecture de Mandiana,  ont construit une école primaire composée de 3 salles de classes et un collège, plus des toilettes. Mais cette localité souffre d’un manque criard d’enseignants.  

Un des responsables de cette localité que nous avons rencontré explique les difficultés qu’ils ont pour l’encadrement des élèves : «Chez nous ici, nous vivons de l’exploitation minière. Après les activités d’une longue période, nous cotisons en hauteur de quelque 50 à 60 millions GNF voire plus, pour réaliser quelque chose. C’est ainsi, pour la première fois, nous avons construit le collège. Ensuite nous avons construit une école primaire de 3 salles de classes et maintenant encore nous sommes sur la construction d’une salle de  3 classes pour élargir le nombre de salles d’ici à cette rentrée scolaire en octobre 2021. Nous voulons construire le logement des enseignants avant le mois d’octobre pour mettre les choses dans l’ordre avant le mois d’octobre. Pour la construction des écoles, nous sommes prêts à le faire, mais le grand problème chez nous ici, il n’y a pas d’enseignants. On n’a pas d’enseignants ici pour enseigner nos enfants. Nous demandons aux autorités éducatives de nous aider à avoir des enseignants chez nous ici, c’est notre plus grand souci aujourd’hui ».

Même crie de cœur, chez Issa Keita, président des APEAE de Siramana : « Je demande aux parents d’élèves de suivre les enfants dans le cadre des études, car c’est eux les encadreurs. Nous faisons tout notre mieux pour le développement  de cette localité dans le cadre des études, mais on n’a pas d’enseignants chez nous ici. Nous sommes en manque d’enseignants. Ceux qui sont là ne sont pas nombreux. Donc nous demandons à l’Etat de nous aider à avoir des enseignants  pour cette école et pour cette localité. Nous souffrons beaucoup de ça depuis quelques temps ».

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Mamadou Diallo de la DPE de Mandiana salue l’acte des populations: « Le DPE est en déplacement pour Conakry, dès son retour je vais lui faire le compte rendu pour voir les dispositions qu’il faut  prendre pour répondre aux besoins de cette localité. C’est un acte salutaire qu’ils font, se construire des écoles sans attendre l’Etat, c’est un acte salutaire et à encourager.»

Kokoly Joseph Kolié, Correspondant à Kankan

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