Le phénomène de viol prend une proportion inquiétante dans notre pays. Une mineure âgée de neuf ans (9) seulement, vendeuse d’eau minérale a été violée au marché central de Matoto par un transporteur de colis, âgé d’une trentaine d’années. L’acte qui s’est passé en début de cette semaine, n’a été rendu public que ce jeudi, 26 janvier 2023, a appris Laguinee.info à travers un de ses journalistes.

En Guinée, il ne passe plus une semaine sans qu’un dossier de viol ne soit porté à la place publique. Le dernier cas concerne une fillette âgée de moins de 10 ans. La victime qui a des troubles mentaux, a été abusée sexuellement par un de ses proches qui transporte des colis au marché central de Matoto. Selon les informations de Laguinee.info, c’est la démarche de la fille et les saignements qui ont attiré l’attention de ses parents. Pour en savoir davantage, sa mère a donc décidé de l’envoyer dans un hôpital pour une consultation. Et très malheureusement, le médecin a confirmé qu’elle a été bel et bien victime de défloration.

Les enquêtes menées par la gendarmerie de Matoto centre ont permis d’arrêter l’auteur présumé de ce viol. Selon une source proche du dossier, le présumé auteur du viol est actuellement entre les mains des agents du service central de protection des personnes vulnérables de la Belle-vue. « L’escadron mobile de Matoto n’étant pas compétant pour l’affaire de viol a fait un soit transmis au service central de protection des personnes vulnérables de Belle-vue. Là-bas, les agents ont mené toutes les investigations qu’il faut. On apprend que le monsieur sera transféré au Tribunal de Première Instance de Mafanco ce vendredi », a-t-on appris.

Sélectionné pour vous :  Projets de code à l’assemblée nationale : « Si c’est textes sont adoptés et promulgués, ils vont remplacer l’essentiel de la législation actuelle en vigueur », estime Labilé !

Il faut rappeler que, déjà, des ONG de défense des jeunes filles se sont saisies du dossier. C’est notamment le cas de l’ONG EduForHope.

Source : Laguineeinfo

LAISSER UN COMMENTAIRE AVEC Facebook