A l’occasion de la rencontre entre la Haute Autorité de la Communication (HAC) avec la presse le 4 octobre 2021, Boubacar Yacine Diallo a apporté des précisions sur les nuances qu’il y a entre les lois sur la liberté de la presse et sur la cyber sécurité.

« Je voudrais attirer l’attention sur certains journalistes sur le fait que par fois ils ne font pas attention entre le journaliste qui écrit dans un organe régulièrement reconnu et une page personnelle où ils vont diffuser des informations par fois qui sont sans fondement. Si ce que vous écrivez et que vous publiez dans un organe régulièrement reconnu a des délits, c’est la loi sur la liberté de la presse qui s’applique. Mais si vous allez écrire sur les réseaux sociaux des informations non fondées, s’il y a des plaintes, bien sûr c’est la loi sur la cyber sécurité qui s’applique. Et vous connaissez bien la nuance si la loi sur la liberté de la presse dépénalise en partie les délits, la loi sur la cyber sécurité les pénalise. Donc si vous voulez écrire sur vos pages sur de l’actualité, faites beaucoup attention, veuillez à ce que les informations que vous diffusez soient exactes et que vous soyez capables de vous défendre si jamais un procès était intenté contre vous. Moi je dis de mon expérience de journaliste. Je n’ai pas peur d’un procès, mais j’aurais peur de perdre un procès parce que j’aurais menti, parce que j’aurais diffusé une fausse information, parce que j’aurais injurié, parce que j’aurais calomnié. Toutes choses qui sont prévues et punies par la loi. Il faut faire attention. Si vous accusez quelqu’un, vous vous exposez à la loi parce que certains parmi vous pensent qu’il n’y  a plus de loi. Je voudrais vous rappeler que toutes les lois ont été rétablies. Donc elles produisent leurs effets comme par le passé, y compris la loi sur la liberté de la presse, y compris la loi sur la cyber sécurité. »

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Il faut préciser que le président de la Haute Autorité de la Communication a convié les hommes des médias à une rencontre dans les prochains jours pour rédiger un code de bonne conduite qui servira un guide pour les journalistes en cette période de transition en république de Guinée.

Ibrahima Foulamory Bah pour lecourrierdeconakry.com


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