Tous les directeurs nationaux et généraux du ministère se sont retrouvés ce mardi 27 décembre 2022 pour échanger autour des nouvelles dispositions mises en place par le MEDD face à la dégradation abusive de l’environnement liée d’une part à l’exploitation minière et d’autre part à celle du bois. Cette rencontre fait suite à la convocation adressée par les autorités du CNRD, à laquelle ont répondu certains cadres avec à leur tête le Secrétaire général Dr Karim SAMOURA. Il s’agissait pour eux de se prononcer sur la position du MEDD face à cette situation d’exploitation abusive exercée surtout dans les préfectures de Dubréka, Coyah, Siguiri et Mandianna. À l’issue de l’entretien, un communiqué d’autorisation de suspension environnementale a été la première décision pratique prise par les autorités du MEDD.
Des recommandations urgentes assorties de la réunion :
– La suspension des directeurs préfectoraux, des chefs sections forêts et faunes et des chefs des unités de brigade mobile de lutte contre la criminalité faunique et floristique dans les préfectures de Siguiri, Mandianna, Kouroussa et Dubréka. Il a été institué aux inspecteurs régionaux de prendre les dispositions nécessaires pour assurer l’intérim des agents suspendus.
– La suspension également de toute délivrance et renouvellement d’autorisation environnementale sur toute l’étendue du territoire national.
– Enfin la suspension de toute exploitation de carrière dans les préfectures de Dubréka et Coyah en attendant la vérification de la conformité environnementale des 20 carrières (10 carrières de sables et 10 carrières de granites) qu’abrite la localité de Dubréka.
Toutefois, il faut rappeler que, le MEED avait successivement diligenté deux missions à l’intérieur du pays piloté par l’inspection générale et la direction générale de l’office Guinée du bois (OGUIB) avec l’appui de la gendarmerie environnementale. Objectif faire le point de la situation qui prévaut sur le terrain au sujet de l’exploitation forestière avant l’entrée en vigueur des nouvelles mesures concernant cette exploitation. Un constat alarmant selon les missionnaires qui déplorent le manque de moyens logistiques pour les agents et leur sédentarité, le non-respect du repos biologique pour ne citer que ceux-ci.
Cellule de communication du ministère de l’Environnement
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