Natu Camara s’inspire des icônes de la musique guinéenne pour booster la culture locale à l’internationale. C’est dans cette démarche que l’ex-membre du groupe de premier rap féminin en Guinée, ‘’Les Idéals Blacks Girls’’ a sorti le single Cinko mina. Ce morceau est la nouvelle version du titre Woulou koro du mythique groupe Bembeya Jazz national. D’après Jean Baptiste Williams, doyen de la presse culturelle, ce tube est une chanson patrimoniale interprétée par Kadé Diawara avant que le groupe Bembeya ne le chante dans les années 1970.

Lors de la présentation de Cinko mina sur fond de conférence de presse, la chanteuse et instrumentiste, Natu Camara soutient qu’elle a interprété cette musique pour rendre hommage aux anciens dont Sékou Diabaté dit Diamond Finger. Il s’agit de le célébrer à son vivant par rapport à sa contribution majeure dans la valorisation de la culture guinéenne.

« J’ai décidé de faire la conférence de Cinko mina pour que le message passe bien. Le message c’est d’apprécier notre culture. J’écoute nos anciens, parce que c’est des personnes qui ont laissé des traces. Je ne veux pas que ça disparaisse. C’est aussi une manière d’inspirer la nouvelle génération. Nos ancêtres ne doivent pas disparaître. On peut prendre ce qu’ils ont fait et augmenter notre talent. » a affirmé l’ambassadrice de la musique guinéenne aux Etats-Unis d’Amérique.

Dans la projection de la réalisation de Cinko mina, on aperçoit le guitariste Sékou Bembeya, l’artiste Moh Kouyaté et le saxophoniste, Maître Barry qui est décédé avant la sortie du single.

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Ibrahima Soya

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