Le Collectif des ONGs des Droits Humains Wafrica – Guinée et Amnesty international Guinée ont lancé ce mardi 22 juin 2021 à la maison de la presse la campagne de vulgarisation du Code Civil Guinéen.

Après un long plaidoyer pour l’adoption d’un Code civil respectueux des principes des droits humains en 2019, ces ONG s’inscrivent dans une campagne de vulgarisation via des hastags que sont :  #CodeCivilGN #LeSaviezVous, afin de s’assurer de son appropriation par les populations et ainsi faciliter sa mise en application.

Amnesty International Guinée et WAFRICA Guinée, sont fermement attachées à l’application des nouvelles dispositions du Code civil révisé selon Souleymane Sow, directeur exécutif de Amnesty International.

Ce nouveau code civil est vu comme un document qui rétabli les droits humains des femmes et des enfants de Guinée sur des questions liées à l’autorité parentale, la garde des enfants en cas de divorce, l’enregistrement des naissances, l’adultère, le droit au travail, le choix du domicile conjugal, l’héritage, la succession, la nationalité et tant d’autres.

Cette compagne de vulgarisation va toucher les agents de l’état civil, les juges et les auxiliaires de justice, mais surtout les sujets de droit que sont les populations guinéennes.

Les initiateurs comptent bien utiliser les anneaux traditionnels mais aussi les nouveaux médias et l’utilisation des langues locales pour toucher le maximum de personne.

Ce qu’il faut savoir sur le nouveau code civil

Le nouveau code civil compte une centaine de pages et 1636 articles qui traite en effet de trois composantes de droits : (i) des personnes, (ii) des personnes et de leurs biens, et (iii) des personnes et de leurs droits et devoirs. C

Ce code civil était en révision depuis près de 20 ans. Son passage à l’Assemblée nationale a permis une mise à jour tenant compte des engagements internationaux et les évolutions sociétales. Sa promulgation a été plusieurs fois avorté malgré un fort plaidoyer de la part des associations féminines dont la CONAG DCF et la COFFIG.

Thérèse Malé