Alors que l’on n’a pas encore fini de réparer  les dégâts causés par l’inondation qui a frappé les riverains de la rivière Tilè dans la commune urbaine de N’Zérékoré, des maisons poussent sur le même site.

Lors de son passage à N’zérékoré au lendemain de  l’inondation qui a frappé les riverains de la rivière Tilè en juillet dernier, la mission gouvernementale  avait ordonné de déguerpir complètement tous les sites inondés.

Mais quelques semaines seulement après, des maisons ont commencé à pousser sur ces sites au vu et au su de tout le monde.

Pour justifier leur acte, les prétendus propriétaires des terrains  disent qu’ils n’ont pas d’autres endroits où habiter et qu’ils ne peuvent pas continuer à dormir dans les écoles ou au camp militaire (des lieux qui avaient servi de refuge pour les sinistré au lendemain  du drame). Un argument soutenu par le président de la délégation spéciale qui se dit tout de même conscient du danger que ces gens accourent.

« Nous avons une commission de travail dont la cellule chargée de la sensibilisation. Cette cellule est composée des cadres de l’habitat et de l’agriculture. Ces gens sont chargés de sensibiliser les populations sur les méfaits d’habiter sur les berges. Mais si nous parlons de déguerpissement, il faut que nous trouvions des lieux pour installer ces citoyens. Et pour ça, il faut avoir un terrain approprié.  Donc il faut une étude de la situation » a déclaré Pé Mamady Bamy, Président de la délégation spéciale de N’Zérékoré.

Pour lui, tout ce qu’ils peuvent en tant qu’autorités, c’est  d’expliquer aux gens les risques liés à l’occupation de ces endroits.

Mamady 2 Camara, correspondant à N’zérékoré