Depuis la publication le 30 décembre 2016 des résultats du concours de recrutement à la Fonction publique, le ministère de l’éducation connais son printemps. Après Kankan, Kérouané et Conakry, c’est la capitale de la Guinée forestière qui a fait son entrée sur la scène de la contestation ce matin.

Plusieurs dizaines de contractuels communautaire de N’zérékoré étaient dans la rue ce lundi, 09 Janvier 2017 pour contester leur « échec’’  au concours  de recrutement à la fonction publique a constaté sur place ‘’Le courrier de Conakry’’ à travers son correspondant.

Depuis la publication des résultats du concours de recrutement à la fonction publique les cours restent paralyser à N’zérékoré. Les enseignants contractuels non admis manifestent leur mécontentement et refusent de reprendre les cours. Comme si cela ne suffisait pas, ils se sont réunis en groupe ce lundi munis de pancarte pour sillonner la ville en passant devant quelques services administratifs notamment la préfecture et la Direction  préfectorale de l’Education. Cela pour se faire entendre au près des autorités.

« S i vous nous voyez marcher aujourd’hui, c’est pour exprimer notre mécontentement par rapport au comportement que les ministères de la fonction publique et de l’enseignement pré-universitaire ont adopté à notre égard. Je pensais qu’ils sont organisé ce test pour favoriser les professeurs contractuels. Mais c’est le contraire que nous avons vu ». a lancé Facinè Coné, porte-parole des grévistes.

« Nous aussi, nous participons au développement de ce pays en formant des futurs cadres pendant plus de cinq ans, six ans. Pourquoi ne pas pensez à nous ? » S’est interrogé un autre manifestant dans la foulée.

Arrivés à la préfecture, le préfet Aboubacar M’Bopp Camara s’est montré sensible à leur revendication tout en  les invitant à reprendre le chemin des classes.

« Vous avez un travail très noble. Le travail d’enseignant, c’est le travail le plus noble. Quand tu es enseignant, retiens que celui que tu enseigne suivra ton comportement dans la vie. Les personnes que vous êtes entrain de former en ce moment, parmi eux, il y a des présidents, des préfets, des gouverneurs et autres. Donc je souhaite que preniez cette  responsabilité et que vous  preniez votre mal en réserve. Et que vous continuez à enseigner » à t-il conseillé.

Mamady 2 Camara, correspondant à N’Zérékoré