Les prix de certaines denrées alimentaires de première nécessité connaissent une flambée à N’Zérékoré en ce début de Ramadan. Une situation qui inquiète les fidèles musulmans, a constaté lecourrierdeconakry.com

C’est devenu une coutume à N’Zérékoré. A l’approche de chaque mois de Ramadan, les prix des aliments à grande consommation grimpent sur le marché.

Quelques jours après le démarrage de ce mois de pénitence, la rédaction locale du courrier de Conakry a fait un tour au grand marché pour toucher du doigt les réalités sur le terrain. Mais apparemment, rien n’a changé. Le prix de certaines denrées a considérablement augmenté comme les années précédentes.

Par exemple, le sac du riz étuvé est passé de 300 mille GNF à 315 mille GNF, 320 mille GNF, selon les endroits. Quant au sac de sucre, il se négocie à 220 mille  alors qu’il était vendu à 210 mille GNF avant le ramadan.

« Il faut vraiment que le gouvernement s’implique pour régulariser les prix sinon ce n’est pas bon. Pour nous qui avons surtout des grandes familles, c’est compliqué. Il faut que le gouvernement nous aide pour qu’au moins les prix reviennent à la normale. On aurait aimé que les commerçants acceptent de diminuer les prix à cause du ramadan« , nous confie Moussa Fofana, rencontré au grand marché.

Pour justifier cette flambée des prix, certains grossistes accusent l’état de la route. « Actuellement la route n’est pas bonne. Ce qui fait que le prix de transport a augmenté. Et si c’est comme ça, nous les commerçants, on est obligés d’augmenter un peu pour ne pas tomber« , se défend Aboubacar Diallo commerçant en face du grand rond-point.

Au niveau de la chambre préfectorale du commerce, l’on se dit conscient de la réalité. Le président Amaragbè Camara annonce que des efforts sont en cours pour amener les commerçants à baisser un peu les prix.

Dans ce sens, une réunion est prévue ce jeudi, 09 mai 2019 dans l’enceinte de la dite chambre,  a-t-il annoncé.

Mamady 2 Camara, correspondant à N’Zérékoré.