De nos jours, dans toutes les régions de la Guinée, producteurs et consommateurs se plaignent de la hausse des prix des denrées de première nécessité. C’est le cas de la commune urbaine de N’Zérékoré où, au grand marché, vendeurs et acheteurs portent la tunique de griot pour tomber d’accord sur les prix de vente.

Marie Loua, vendeuse de riz au marché de N’Zérékoré,  explique la situation des prix actuels du riz : « Le kilo du riz importé est à 7000 GNF contre  5000 GNF il y a quelques mois. Quant au riz du pays qui était jusque-là vendu à 5500 GNFest de nos jours vendu jusqu’à 8500 GNG. Compte tenu des difficultés du pays, surtout après l’augmentation du prix des produits pétroliers, il y a eu l’augmentation du prix du kilo de riz au marché. Quand nous partons dans les villages pour acheter le riz c’est les paysans eux-mêmes qui imposent le prix. Des fois on paie à 6000 GNF, 7000. Sans parler des frais de transport. Si le gouvernement pouvait revenir sur cette décision d’augmentation du prix du carburant, se serait salutaire, puisque c’est dans l’intérêt tous.»

Touré Saran venue acheter du riz déplore cette augmentation car elle a du mal à faire des achats avec sa dépense journalière : « Il y a eu augmentation sur le prix de tous les condiments, même le riz, qui était vendu à 6 000 GNF est subitement monté à 8000 voire 8500 GNF. C’est vraiment pénible, une fois au marché tu as du mal à payer les autres condiments, patte d’arachide, huile, etc. C’est vraiment difficile.»

Cette augmentation des prix des denrées de première nécessité fait suite à l’augmentation du prix du litre de carburant à la pompe.

Michel Maomou, correspondant à N’Zérékoré de lecourrierdeconakry.com