Les concertations nationales avec le CNRD se poursuivent au palais du peuple. Ce lundi 20 septembre 2021, les opérateurs culturels, les associations de presse et le secteur informel ont été reçus par le colonel Mamady Doumbouya. u palais  du peuple.

Lors de cette rencontre avec la presse, Mme Oumoul Khaïry Chérif de l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC) a émis des recommandations au colonel Mamady Doumbouya : «En tant que association, nous avons participé à l’élaboration du document qui a été lu par M. Amadou Tham Camara. Nous avons également participé à tous les débats parce que ça concerne les médias guinéens. Et en tant que journaliste et en tant que association des femmes puisque  le temps était très bien limité, j’ai plutôt plaidé pour la parité pour qu’on prenne en compte le côté genre dans les prises de décisions. J’ai également parlé des violences que subissent les femmes, je n’ai pas voulu entrer dans les détails pourquoi ? Parce que même au sein des médias nous sommes marginalisées. Pour moi ce n’était pas le lieu de déballer la maison. Quand je dis la maison c’est notre rédaction. Mais nous savons tous que nous subissons des discriminations. Les femmes subissent beaucoup des discriminations dans les salles de rédaction. Par exemple on vous interdit d’aller couvrir un événement politique, on vous donne un séminaire à faire parce que vous êtes femme. Ce n’est pas normal. C’est pourquoi j’ai dit qu’il faut vraiment non seulement soigner la maladie au sein de nos médias, mais également le CNRD doit prendre acte que la femme représente quelque chose en Guinée. Moi j’ai été la première femme journaliste en Guinée dans la presse écrite en 1992 et jusqu’ici  je suis témoin de toute cette histoire de transition en Guinée. Donc je sais de quoi je parle quand je dis que le multipartisme et la liberté de la presse ont le même âge en Guinée. »

S’agissant du discours du colonel Mamady Doumbouya envers les associations de presse, elle répond : « Les actes accompagnent la parole. C’est pourquoi en terminant mon allocution j’ai dit merci pour ce qui est fait et merci pour ce qui se fera parce que moi je me projette dans le futur également. Voilà merci pour ce qu’ils ont fait de nous associer à cette rencontre, à cette concertation mais merci pour ce qu’ils feront dans l’avenir des médias. »

Foulamory pour lecourrierdeconakry.com