Après plus de 3 mois d’évaluation, le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, (MATD) a publié ce lundi 10 octobre, les résultats de cette enquête sur la conformité des partis politiques en Guinée. Dans ce rapport, il ressort qu’aucune formation politique ne répond à toutes les normes du pays.

Cependant, d’après le MATD, c’est pour s’assurer de la conformité des activités de chaque parti politique à la législation en vigueur et aux textes internes du parti que le département a réalisé du 17 juin au 30 septembre 2024, une mission d’évaluation des partis politiques sur toute l’étendue du territoire national. L’évaluation fait suite à l’opération d’identification et de collecte des données des partis politiques, du 22 mai au 25 juin 2023.

Sur les 211 partis répertoriés en Guinée, 37, n’ont pas été évalués, 53 sont dissouts, 54 sont suspendus pour 3 mois et 67 sont mis en observation pendant un trimestre.

De nombreux partis politiques importants du pays se retrouvent sur cette liste des partis mis en observation, notamment BLOC Libéral, Model, PADES, PDND, RPG ARC EN CIEL, UDG, UFDG, UFR….

Les raisons évoquées dans le rapport sont entre autres : l’invalidation de la liste des membres de l’organe de direction ; l’invalidation du mandat des membres du bureau exécutif ; le non-respect du délai d’organisation du congrès ; la non présentation des relevés bancaires des 3 dernières années ; la non présentation d’un PV inventaire du patrimoine du parti…

Sélectionné pour vous :  Kankan : Enfin, le grand marché ‘’loféba’’ remis aux commerçants

Il faut signaler que lors de la mise sous observation d’un parti politique, qui court à compter de la date de notification par le MATD et pendant une période de 3 mois calendaire, le parti politique continue normalement ses activités, mais est tenu de régulariser tous les manquements constatés. En cas de non régularisation des manquements à l’issue de la période d’observation, le mministre peut prendre un arrêté de suspension du parti concerné, lit-on dans le document.

Ibrahima Soya

LAISSER UN COMMENTAIRE AVEC Facebook