Dans le cadre des activités de la 7ème édition de l’Univers de mots à Conakry, les organisateurs ont fait un panel sur le thème quel financement pour le théâtre en Guinée. Cette rencontre s’est tenue ce mercredi dans les studios Kirah à Kipé dans la commune de Ratoma.
A cette occasion, les intervenants ont mis en lumière les problèmes de la culture guinéenne notamment le financement du théâtre qui a du mal à se développer. Ainsi, ils ont donné des pistes de solutions.
Pour faire face aux problèmes de fonds, les intervenants s’entendent sur la nécessité d’un front commun solide de toutes les structures de théâtre, à commencer par les festivals, pour réclamer leur part de financement par l’État. Cela devra passer par un dossier solide et documenté, qui devra impérativement inclure un plan de circulation des spectacles au-delà des toutes premières représentations.
Ils suggèrent également un rapprochement entre les ministères de la Culture et de l’Éducation afin que l’art apparaisse plus tôt dans la vie des citoyens et citoyennes, via l’école.
Le Fonds de Développement des Arts et de la Culture (FODAC) disposant désormais d’une plate-forme en ligne sur laquelle les artistes peuvent déposer des demandes, son directeur, Malick Kébé espère bien que les nombreuses formations données ces dernières années en rédaction de projets porteront fruit. Il encourage les artistes à déposer leurs demandes.
Selon Lucie Touya, directrice du CCFG, si les stratégies pour diversifier les sources de financement doivent continuer, il faut aussi tâcher de mettre les créateurs et créatrices à l’abri de certaines contraintes liées aux partenariats. Par exemple, s’il est vrai que l’art peut être un véhicule puissant pour sensibiliser la population à certains enjeux, il faut aussi pouvoir soutenir les démarches artistiques plus personnelles, davantage ancrées dans la vision intime des artistes plutôt que dans le social.
Ibrahima Soya
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